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Le jour où SWISS m’a fait vivre 9h dans le terminal de Zürich

Un avion SWISS (Registration HB-JLQ) à l'aéroport de Genève en Suisse, le 05 avril 2025

Il y a quelques jours, je devais effectuer un vol de Genève à Malaga, avec une escale d’environ deux heures à Zurich. Mon voyage devait commencer à Genève à 10h00, sur le vol LX2807, pour une arrivée prévue moins d’une heure plus tard à Zurich. Initialement, cette escale de près de deux heures me laissait une marge confortable : suffisante pour absorber un éventuel retard, tout en me laissant le temps de manger un morceau et boire quelque chose avant de repartir.

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Un premier retard… qui n’a fait que s’allonger.

À première vue, tout semblait bien commencer. L’embarquement s’est fait à l’heure, tout le monde était à bord dans les temps, et tous les voyants semblaient au vert. Mais très vite, les premiers ennuis ont pointé le bout de leur nez.

Il faut dire qu’on ne prend pas un vol Genève–Zurich pour le plaisir. La quasi-totalité des passagers étaient en correspondance. La première panique est survenue lorsque le vol United Airlines à destination de Washington a été annulé. Certains passagers, déjà installés dans notre avion, ont demandé à en descendre : ils ne souhaitaient plus poursuivre leur voyage. Après avoir géré cet imprévu, l’équipage a annoncé que les passagers à destination de Tel Aviv seraient également pris en charge à Zurich. En raison de la situation géopolitique, le groupe Lufthansa avait décidé d’annuler tous les vols vers cette destination pour la journée.

Mais les vraies complications ont commencé lorsqu’on nous a informés d’un dérangement technique sur notre appareil. Des vérifications s’imposaient. Petit à petit, un ballet de véhicules de maintenance s’est formé autour de l’avion. Et nous, à l’intérieur, avons attendu… encore et encore. Près de deux heures se sont écoulées avant que le problème ne soit levé et que nous puissions enfin décoller.

Le service de maintenance à Genève autour de l'avion

À ce moment-là, de nombreux passagers avaient déjà perdu leur correspondance, mais une lueur d’espoir me motivait encore. La cheffe de cabine nous avait indiqué que nous volerions un peu plus vite que prévu, et que tout serait mis en œuvre pour limiter le retard.

Je me disais qu’avec un peu de chance, un véhicule privé m’attendrait peut-être à Zurich pour me transférer rapidement entre les deux vols.

En revanche, je n’osais même pas imaginer le casse-tête logistique que cela représentait pour SWISS. Un avion complet de passagers en transit, à destination des quatre coins du monde… Il allait falloir les rerouter, les indemniser, peut-être même les héberger pour la nuit. Un vrai cauchemar pour les équipes au sol.

Un vol rapide sans aucun service à bord

Il faut dire que de base le vol Genève – Zürich n’est pas très long, mais celui d’aujourd’hui m’a semblé passer à toute vitesse. Compte tenu des circonstances, le personnel n’a exceptionnellement pas fait de service à bord sur ce vol.

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Quelques minutes avant de commencer notre descente, les écrans à bord ont affichés des listes interminables de correspondances perdues avec une invite de se rendre au bureau des transferts. Il y avait trois pages de vols, autant vous dire quasiment tout l’avion complet avait été rebooké.

Une liste de vols qui ont été ratés et dont les passagers sont invités à contacter l'assistance, sur un vol SWISS

Je ne voyais pas mon vol pour Malaga dans la liste. Le mien et trois autres faisaient partie des chanceux. Nous étions considérés comme “SCON”, soit une connexion très courte et nous devions nous rendre de toute vitesse à notre porte d’embarquement. J’y croyais encore, très peu, mais j’y croyais encore.

Le transfert en bus a douché tous mes espoirs.

Une fois arrivé à Zürich je me suis retrouvé face à une triste réalité. Nous ne serions pas reliés au terminal par une passerelle, mais nous serions bien débarqués sur le tarmac pour poursuivre le trajet en bus. Résultat, je savais que je n’aurai pas ma correspondance. Et en effet, le bus a démarré et j’ai reçu la notification de SWISS que le boarding de mon vol pour Malaga venait d’être fermé.

Un bus en panne dans le terminal de Zürich Airport

Une fois arrivé au terminal, par principe, je me suis quand même dirigé en courant devant ma porte d’embarquement. C’était la première fois que je vivais la sensation d’avoir une porte fermée et plus que l’agent d’escale devant soi qui ne pouvait rien faire. Évidemment, je ne lui ai rien reproché ; je lui ai simplement demandé s’il était possible d’être rebooké. Résultat : il y en avait un, 9 heures plus tard.

9h à s’occuper dans le terminal de Zürich

J’ai été très chanceux sur ce coup. En effet, comme je volais avec SWISS et que je suis membre Frequent Traveller, j’ai accès aux salons SWISS. Et je peux vous dire que ça a fait toute la différence.

J’ai commencé par grignoter quelques snacks, prendre plusieurs cafés et me promener un peu dans le lounge pour le redécouvrir.

Un repas au lounge de SWISS à Zürich

Ensuite, je suis allé faire un tour dans le terminal, que je peux maintenant vous décrire sous toutes ses facettes : je m’y repère sans même lire les panneaux.

Une vue dans le terminal de Zürich Airport

Fait improbable : un ami volait aussi depuis Zurich, plus tard dans l’après-midi. J’ai donc profité de la situation pour l’accueillir après la sécurité et aller boire une petite bière avec lui. Comme il n’était pas venu quatre heures avant son vol, cela ne m’a laissé qu’une petite heure en sa compagnie.

Je suis ensuite retourné au lounge, où j’ai demandé s’il était possible d’utiliser les douches pour me rafraîchir un peu. J’ai profité des installations pour me redonner un coup de frais et me parfumer légèrement — et croyez-moi, ça a fait toute la différence !

La salle de bain dans le lounge de SWISS à Zürich

Cela fait, il me restait encore quelques heures à tuer. C’était donc le moment idéal pour tester les nouveaux plats du buffet — et ils étaient excellents ! Après ce bon repas, j’étais bien : propre, rassasié, et il me restait même un peu de temps pour me détendre dans les fauteuils du lounge.

Un repas au lounge de SWISS à Zürich

Cette expérience m’a rappelé à quel point il est important de prévoir une certaine flexibilité quand on voyage, surtout avec des correspondances. Si vous êtes membre de statut ou avez accès à un lounge, cela change vraiment la donne. Et si ce n’est pas le cas, pensez à explorer les options disponibles dans les terminaux – certains services peuvent vraiment rendre l’attente plus supportable.

Finalement, même si cette mésaventure a chamboulé mes plans et transformé une simple escale en une longue journée à l’aéroport, je dois avouer que j’ai pu en tirer le meilleur. Entre douche, repas et petit verre entre amis, j’ai transformé un contretemps en moment presque agréable. Moralité : partez toujours avec un déodorant dans votre bagage à main, et un statut de fidélité dans la poche. Les retards sont inévitables, mais sentir bon et manger chaud pendant 9h, c’est un luxe que je ne soupçonnais pas apprécier autant 😄

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