Que peut bien faire un passionné d’aviation un samedi après-midi ensoleillé ? Pas besoin de chercher bien loin : direction Genève Aéroport et sa terrasse d’observation.
Ce matin encore, je ne savais pas trop quoi faire. J’avais juste cette envie de bouger, de changer d’air — alors j’ai suivi mon instinct. Après avoir récemment découvert le deck d’observation de Zürich, j’étais curieux de voir ce que Genève avait à offrir. Et surtout, j’avais besoin de me vider la tête.
La terrasse d’observation à Genève Aéroport.
La terrasse d’observation de l’aéroport de Genève se trouve au 4ᵉ étage et est accessible à tout le monde. Pas besoin de billet d’avion ni de payer une entrée : il suffit de suivre les panneaux “Restaurant Le Chef / Terrasse d’observation” depuis le terminal, puis de prendre l’ascenseur jusqu’au dernier étage.
Une fois arrivé, un petit contrôle de sécurité vous attend — rapide et sans stress (oui, les liquides sont autorisés ici !). Et juste après, vous voilà sur la terrasse, avec une vue directe sur le tarmac et les pistes.

La terrasse est équipée d’une petite buvette où l’on peut acheter sandwiches, boissons et cafés. On y trouve aussi de nombreuses places pour s’asseoir, une passerelle pour mieux observer les avions, ainsi que quelques jumelles fixes pour admirer les appareils de plus près.
Les petits buissons, les bancs et l’ambiance générale rendent l’endroit vraiment agréable, presque paisible — un vrai havre pour les passionnés d’aviation comme pour les curieux de passage.

L’observation des avions.
Appuyé sur la barrière, lunettes de soleil vissées sur le nez et Ice Tea bien frais en main, je ne pouvais pas rêver mieux. Autour de moi, quelques passionnés partageaient le même calme curieux, celui qui naît du bruit des réacteurs et du ballet régulier des avions.
J’ai passé plusieurs heures à observer les mouvements sur le tarmac : roulage, décollages, atterrissages… tout y est passé.
La terrasse surplombe les portes A, ce qui veut dire que les modèles aperçus sont surtout des court- et moyen-courriers comme les Airbus A320. Les longs-courriers, quant à eux, sont positionnés plus loin, aux portes C. Ils ne font qu’un passage éclair devant nous lorsqu’ils roulent vers la piste ou reviennent de leur vol.
Côté compagnies aériennes, bien que la variété soit au rendez-vous, ce sont surtout EasyJet, SWISS et British Airways qui règnent sur cette zone.


Le clin d’œil au vol IB616 pour Madrid
Pas très loin, un Airbus a capté mon attention dès mon arrivée : le EC-NJU d’Iberia. Pas besoin de chercher plus loin, je savais exactement où il allait — et ce qui attendrait les passagers à leur arrivée au Terminal 4 de Madrid-Barajas. Grand fan de cette ville, autant dire que cet avion est vite devenu mon petit chouchou du tarmac.
Je gardais un œil sur son statut via l’application de Genève Aéroport, et une fois qu’il a pris les airs, je l’ai suivi de près sur Flightradar24 et Flighty. Pour l’anecdote, pendant qu’il traversait la France et atterrissait sous le soleil madrilène… moi, j’étais toujours là, appuyé contre la barrière, à observer les décollages genevois, thé froid à la main.

Une expérience vraiment agréable
Le temps a filé à toute vitesse, et il était déjà l’heure pour moi de reprendre le train. Mais j’ai vraiment savouré cette parenthèse aérienne au cœur de mon après-midi. Certes, la terrasse de l’aéroport de Genève n’a pas la taille ni la diversité de celle de Zurich, et les modèles d’avions y sont plus classiques. Mais justement, cette échelle plus intime, cette proximité avec les mouvements, ce calme entre deux décollages… c’est aussi ça qui fait tout le charme de l’endroit.

Si vous êtes curieux, passionné d’aviation ou simplement en quête d’un moment hors du temps, je vous recommande vivement de faire un saut sur cette terrasse. Vous risquez d’y passer bien plus de temps que prévu — parole de spotter.